Actualité politique en Iran : en apprendre plus sur les œuvres du conseil national de résistance

politique-en-iran

Published on : 07 April 20225 min reading time

Une répression sans précédent, des manifestants tués, des femmes pendues dans les prisons, que des horreurs dans les nouvelles sur l’Iran. Ce qui se passe, c’est que le peuple iranien a décidé de se révolter contre le régime en place : la république islamique de l’Iran. Ce dernier n’a aucune intention de céder et utilise toute sa force pour rester en place. Le côté de l’opposition iranienne s’est fortement organisé et a pris le nom de « Conseil Nation de la résistance Iranienne ».

Qu’est-ce que le conseil national de résistance en Iran ?

Le Conseil National de la résistance iranienne (CNRI) est une fédération présidée par Massoud Radjavi qui englobe tous les opposants iraniens. Elle est composée par deux factions principales : l’organisation d’extrême gauche plus connu sous le nom de l’Organisation des Guérilleros Fédaïs du Peuple Iranien et L’Organisation des mudjahiddines du peuple iranien. C’est cette dernière qui compose la majorité des membres. En tout, on compte cinq organisations d’opposition. Le CNRI a formé un parlement en exil qui a 550 membres dont la moitié sont des femmes. Toute ses actions sont axées autour de trois idées principales : la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des sexes, et le fameux plan pour l’autonomie du Kurdistan. En résumé, la resistance iranienne veut un Etat démocratique et laïc. Le CNRI projette d’instaurer un gouvernement de transition. Les membres ont même déjà élu une présidente : Madame maryam rajavi. Il est intéressant de savoir que de 1997 à 2012, cette organisation a été mise dans la liste officielle des organisations terroristes des Etats Unis. Vous pouvez suivre les actualités concernant le CNRI sur ce site.

Le programme politique du conseil national de la résistance iranienne

Le CNRI n’est pas qu’une simple manifestation ou une révolte radicale. C’est une fédération bien organisée avec une structure claire et un programme politique bien défini. La séparation de la religion et de l’Etat semble être le plus pressant. Et c’est tout à fait compréhensible, car le régime actuel discrimine, tue et torture au nom de la religion. Le programme veut abolir les discriminations basées sur la religion, le sexe et l’ethnie. Sont aussi inscrits dans le programme, la libération des prisonniers politiques, l’instauration d’une « saine économie », le respect des droits de l’homme sur tout le territoire. L’organisation veut mettre en place une garantie de la liberté d’expression, la liberté de conviction, et surtout la liberté totale des parties politiques et de la presse. Les perspectives politiques du CNRI sont fermes : libération de tous les prisonniers politiques, l’autonomie du Kurdistan iranien et très importants, la dissolution des institutions répressives du régime actuel. L’organisation cherche tous les moyens pour faire des enquêtes publiques visant à montrer les crimes commis par le régime. Le CNRI sollicite pour cela une observation internationale.

En ce qui concerne le gouvernement provisoire

Il existe 25 commissions au sein du CNRI. Elles deviendront la base du gouvernement provisoire lorsque les mollahs seront renversés. Chaque commission a une personnalité politique de renommé à sa tête. La prise de décision est assez simple : chaque commission a une voix et les décisions finales sont adoptés à la majorité. Le gouvernement provisoire sera en place pendant 6 mois. Sa tâche principale sera d’organiser les élections pour avoir une assemblée nationale législative et constituante. Le pouvoir sera ensuite transféré aux représentants que le peuple aura choisis. Cette période de transition sera présidée par madame Maryam Radjvi élu à l’unanimité par le CNRI en 1993. Sa mission principale sera de superviser le transfert du pouvoir au peuple. Elle faisait déjà parti du mouvement étudiant qui s’opposait au chah en 1970. Sa détermination est sans faille. Le Chah a assassiné deux de ses sœurs. Une d’entre elles était enceinte au moment où on l’a exécuté.

Plan du site